Le grand public a entendu parler de Pokemon Go pour des faits-divers lors de sa sortie et pourrait se dire que le jeu est passé de mode. Loin des projecteurs des médias, une communauté plus discrète et plus adulte profite d’un jeu sans cesse amélioré. Vous lancerez-vous dans Pokemon Go ?
1) Pokémon, c’est pour les enfants
Autant vous le dire, de par mon âge je suis tout à fait passé à côté du phénomène Pokémon dans mon enfance. Mon premier contact avec l’univers a été par le biais du Jeu de Cartes à collectionner en ligne. Malgré cela, il est tout à fait possible et plaisant de jouer à PoGo sans connaitre l’univers. De plus, la communauté adulte est plutôt bien représentée et c’est toujours réjouissant de voir un cadre en costard-cravate sortir son téléphone à l’approche d’un Pokestop.
2) C’est un jeu en Réalité Augmentée
C’est ce que je croyais au départ, mais la première chose que font les joueurs c’est de couper la RA. En effet, celle-ci rend les tirs plutôt imprécis ce qui consomme la réserve de Pokeballs.
Par contre PoGo est un jeu vidéo d’extérieur où vous devez physiquement vous déplacer vers des Pokestops, Arènes et zones propices aux spawns. Revers de la médaille, nous ne sommes géographiquement pas tous égaux quand aux zones propices pour le jeu. PoGo semble préférer les villes peuplées, alors si vous vous trouvez dans une zone désertique de Pokestops vous ne pourrez pas jouer correctement. D’autre part, le jeu fait en sorte que les Pokémons soient spécifiques à des environnements (mer, forets, villes) ou même à des continents (certains Pokémon -dits régionaux- ne sont pas disponibles en Europe).
3) 2016, c’est la préhistoire pour une appli mobile
C’est ce qu’on pourrait se dire. Mais l’éditeur Niantic ne laisse pas tomber son appli et continue d’introduire des nouveautés : nouvelle génération de Pokémon (Unys), combats contre la Team Rocket Go et missions scénarisées au long cours renouvellent l’intérêt en 2019. Des évènements ponctuels comme les community days agrémentent les saisons.
A vrai dire le jeu est plus riche maintenant qu’à sa sortie, et il vous faudra du temps avant de réunir les 637 Pokémons du jeu.
4) Y’a encore du monde qui y joue ?
Plus discrète dans les médias, la communauté Pokémon Go est aujourd’hui aussi plus organisée. Dans ma ville par exemples, les Dresseurs se sont regroupés sur un tchat Facebook Messenger. La communauté prépare ainsi ses raids (attaques collectives de boss dans des arènes spécifiques) de manière efficace. C’est un bon exemple de coopération de joueurs dans la vie réelle autour d’un jeu vidéo.
5) C’est gratuit
C’est a priori ce qu’on se dit en téléchargeant l’appli. Mais les fans hardcores savent que PoGo est gourmant en ressources. Il faudra un nouveau smartphone plus puissant, puis un deuxième afin de faire tourner deux comptes. Ajoutez à cela un solide forfait data, et pour les longues journées de chasse des batteries externes. Bref l’appli est gratuite, mais il faut le matos qui suit.
En conclusion ce long test (du niveau 0 à 31 pour finir toutes les missions de terrains spéciales) a contredit tous mes aprioris sur le jeu. Pokémon GO ce n’est pas que pour les enfants. C’est un jeu vidéo où vous devrez sortir de chez vous, même si vous aurez le nez sur l’écran. Enfin, c’est un jeu collaboratif où vous aurez besoin de la communauté pour réussir vos raids. A essayez donc même si vous n’êtes pas fan de l’univers.
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